Je ne puis passer sous silence...
Je ne puis passer sous silence ce jour du 11 Novembre sans penser à mon père qui a fait la terrible guerre de 14 sur le front de Verdun.
D'autant plus que cette année, grâce à mon blog une personne a reconnu dans mon texte : Henri tel que je l'ai connu» , le petit garçon que son grand-père avait élevé sur leur ferme.
Je l'ai déjà écrit mon père avait été recueilli à la mort de ses parents par Monsieur Jules Coquet de Cléden. Il était coutume dans ces années d'aller chercher des orphelins pour aider à la ferme.
La petite fille de Jules Coquet, qui doit avoir l'âge de mes filles a hérité des papiers et documents de son grand-père . Elle a vu sur mon blog que nous parlions du même Henri dont elle tenait la correspondance. Quel bonheur j'ai eu en recevant ses courriels.
A mon tour je partage la photo en espérant que quelqu'un reconnaisse l'un ou l'autre de ses fiers soldats qui nous ont défendus dans la triste et longue guerre.
Sur la rangée du haut , le plus petit en plein milieu c'est mon père Henri Meil, poilu de 14.
Pour que l'histoire vive et ne meurt pas, pour le devoir de mémoire, je partage!
Blandine Meil